Le congrès mondial de la Nature de l’UICN a ouvert ses portes le 4 septembre 2021, avec une inauguration par le Président de la République en personne. Cet événement d’ampleur mondiale s’est installé pour la première fois dans la cité phocéenne. Mais que peut espérer Marseille d’un tel événement ?
Des retombées économiques directes liées à l’événement en soi
La saison estivale a encore battu des records à Marseille avec des taux d’occupation très élevés pour les professionnels du tourisme. L’UICN permet aux hôteliers et restaurateurs de jouer les prolongations, avec pas moins de 10 000 participants officiels attendus à ce congrès.
Sans compter qu’à côté du congrès au Parc Chanot, un congrès mondial de la nature “off” a lieu. Ainsi, des centaines de militants écologistes profitent du rassemblement en faveur de la biodiversité pour organiser des événements divers et variés : projection de films, débats, rassemblements…
Un nouveau coup de projecteur à l’international
Accueillir un événement de cette ampleur, c’est aussi écrire son nom sur la scène internationale des rendez-vous qui comptent. C’est un peu comme une COP dans le même registre du climat, ou un sommet du G20 d’un point de vue économique, voire une très grande compétition sportive. A l’instar de ces événements ponctuels qui mettent en avant un territoire sur le devant de la scène, cela permet avant tout de faire une opération de communication. C’est une citation positive de plus de “Marseille” dans l’actualité. Mais concrètement, il ne faut pas non plus en attendre des miracles.
On est loin de Marseille Capitale Européenne de la Culture, en 2013, qui avait été l’occasion de nombreux investissements dans des équipements culturels (on pense évidemment au Mucem). Néanmoins, cet événement a été l’occasion de deux annonces majeures qui devraient aider le secteur du tourisme dans les prochaines années.
Annonces stratégiques pour le tourisme
La première émanait du maire de Marseille lui-même. Benoît Payan a annoncé vouloir classer la rade de Marseille dans son ensemble, et pas seulement les Calanques, au patrimoine mondial de l’UNESCO. Selon nos informations, l’objectif est de mettre en lumière avec ce label la richesse de l’ensemble du littoral de la ville, aussi bien le patrimoine naturel (calanques, anses…) que le patrimoine architectural.
La deuxième est de bon augure pour la plongée sous-marine, et a ravi les protecteurs de la nature. Il s’agit du passage de 0,2% à 5% du littoral français en Méditerranée considéré comme zone protégé. Le but est de créer des sanctuaires marins pour que la biodiversité puisse se développer sans menace humaine.
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