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Flatlooker : l’agence immobilière virtuelle qui tire profit de la crise entend conquérir Marseille

Flatlooker est une agence immobilière d’un nouveau genre, entièrement basée sur le virtuel. En cette période marquée par la distanciation physique et les gestes barrières, c’est un atout considérable quand on a besoin de trouver un bien pour se loger dans une nouvelle ville.

Mais la start-up parisienne n’a pas attendu la pandémie que nous sommes en train de traverser pour se lancer. Elle a été créée en 2016 par Nicolas Parisot et Nicolas Goyet. Ce dernier, Marseillais de naissance (il a fait ses classes au lycée Thiers), n’attendait qu’une seule chose : que la jeune pousse dépasse son ancrage strictement parisien pour s’installer dans la deuxième ville de France.

Installation à Marseille en 2019

2019 a été pour Flatlooker l’année de la duplication du modèle. L’entreprise, initialement parisienne (l’Île-de-France est naturellement la région avec le marché immobilier le plus dynamique en nombre de transactions, et de mises en locations) a ouvert des bureaux dans six autres métropoles françaises, notamment Marseille.

En 2020, Flatlooker n’a pas connu la crise. Comme évoqué, la fermeture des agences immobilières traditionnelles lors du premier confinement, le périmètre de sortie limité à 1 km, 10 km ou au département et l’interdiction aux agents immobiliers de faire visiter les biens ont favorisé le développement de cet acteur 100% numérique de la location immobilière. Durant cette année, l’entreprise s’est implantée au total dans une trentaine de métropoles françaises. En 2021, la jeune pousse souhaite conquérir l’ensemble du territoire national.

Un business model renversant

Au-delà des avantages du digital, Flatlooker casse les prix car l’entreprise a des coûts de structures plus faibles qu’un groupe d’agences immobilières traditionnel. C’est même une des raisons de la création de Flatlooker. Nicolas Goyet nous explique que « c’est en digitalisant l’activité qu’on la rend plus accessible et qu’on propose un meilleur niveau de service »; L’entreprise compte « plus de 3000 clients » sur les 30 métropoles qu’elle a ciblées.

Avec Flatlooker « tout se fait en ligne » : du dépôt de dossier à la gestion locative. Seul l’emménagement avec état des lieux se fait encore en présentiel. « L’idée c’est vraiment d’offir un service complet d’administration de biens, mais 100% en ligne ». La digitalisation permet de réduire les coûts (entre 30% et 50%).

Flatlooker est aujourd’hui le numéro 1 de la gestion de biens en région parisienne. D’après Nicolas Goyet « il y a de nombreux facteurs de succès communs dans la métropole marseillaise ». La start-up souhaite donc réaliser la même prouesse à Marseille grâce à ses investissements publicitaires, les accords avec des partenaires, ainsi que le bouche-à-oreille car la start-up peut se targuer d’un excellent taux de satisfaction « 15% de nos clients viennent par une recommandation, ce qui permet de grossir naturellement ».

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