Le Plan Local d’Urbanisme est intercommunal depuis maintenant 2020. Seulement, contrairement à ce que l’on pourrait a priori penser, ce document n’est pas métropolitain, il est du ressort des territoires, cet échelon intermédiaire entre la commune et la métropole.
Ainsi, le Pays d’Aix vient de faire paraître plusieurs “livrets de la concertation” qui donnent une idée intéressante de la tendance de l’immobilier sur cet espace géographique. Nous avons sélectionné pour vous les informations-clés de cette précieuse documentation.
Dynamiques démographiques et comportement résidentiel
Le Pays d’Aix est un territoire qui attire. Depuis les années 1970, son nombre d’habitants a été multiplié par 2,3. Quand on observe l’évolution de la population en détails, on constate que c’est le solde migratoire qui est particulièrement important, tandis que le solde naturel est à peine stable. Cela signifie que le doublement du nombre d’habitants du pays aixois est lié à l’installation de nouveaux ménages issus d’autres territoires.
Concernant le profil des habitants du pays d’Aix, ils sont de plus en plus âgés : cette tendance est la même que sur le territoire national. Toutefois, elle est accentuée dans les communes périurbaines. D’un point de vue socio-professionnel, les habitants de ce territoire sont globalement plus qualifiés et plus aisés financièrement que dans le reste de la métropole, mais aussi que dans le reste de la France.
Marché immobilier tendu
Les ménages qui emménagent dans le Pays d’Aix proviennent souvent d’autres régions de France, voire d’autres métropoles internationales, ce qui signifie que c’est un territoire particulièrement attractif. Toutefois, il est important de noter que des ménages quittent également le Pays d’Aix, et ils sont très majoritairement âgés de moins de 45 ans, information qui témoigne de la difficulté de se loger autour d’Aix-en-Provence, tant les prix de l’immobilier sont élevés. Ces jeunes ménages sont repoussés vers des lieux de la métropole où acheter un bien est moins onéreux.
En Pays d’Aix, un appartement dans l’ancien est 30% plus cher que dans le reste de la métropole. Pour une maison individuelle, c’est 15%.
Aujourd’hui, l’offre de logements est insuffisante par rapport à la demande, surtout que la location de courte durée prive le marché de la location longue durée de biens recherchés.
Pour consulter l’étude dans son intégralité, c’est par ici
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